Cameroun : Christian Penda Ekoka accuse le Régime d’avoir orchestré les coups de gueule de Romeo Dicka

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Cameroun : Christian Penda Ekoka accuse le Régime d’avoir orchestré les coups de gueule de Romeo Dicka

« Face à ses échecs, ce régime créé des boucs émissaires… comme d’autres l’ont fait ailleurs. Ici il oppose les communautés comme avant lui le colon. On oublie du coup ses échecs pour se focaliser sur ce qu’il nous donne en pâture » dixit Christian Penda Ekoka, Fondateur du Mouvement Agir et allié du MRC de Maurice Kamto.

 

L’artiste Romeo Dicka, partisan depuis une dizaine d’année, du Chef de l’Etat Paul Biya, a déclaré dans une récente émission de débat, qu’il renie son champion, responsable selon lui, de la misère des camerounais… Par ailleurs, les Sawa ont manifesté le 05 septembre 2020 pour s’opposer au règne des allogènes à la tête de leurs chefferies…

Dans sa publication ci-dessous, rapportée par notre confrère Alex Gustave Azebaze, l’Ingénieur polytechnicien et spécialiste des projets et développement, Christian Penda Ekoka, estime que toutes les manifestations de colère sont instrumentalisées par le Régime de Yaoundé.

 Par Christian Penda Ekoka *

 

Ces querelles sont orchestrées par le régime et on tombe en plein dans son piège. Dans mon talk du samedi, je rappelle bien que face à ses échecs, ce régime créé des boucs émissaires… comme d’autres l’ont fait ailleurs. Ici il oppose les communautés comme avant lui le colon. On oublie du coup ses échecs pour se focaliser sur ce qu’il nous donne en pâture.

Lorsque Roméo Dika faisait ses affaires avec Biya, il n’était ni mandaté par les Dualas ni ne le faisait pour eux. Lorsque ça tourne mal, ça devient « Biya n’aime pas les Dualas ». Esso devrait dire le contraire selon la même logique.

Le Bamileke qui a eu son autorisation d’importation doit généraliser la générosité de Biya à l’ensemble de toute une communauté, au point d’oublier que nombre de personnes y vivent plutôt dans la pauvreté et la galère. Dieudonné Essomba entre de plain-pied dans la querelle des Bonassama en appuyant la corde tribale.

Quand on lui rappelle que c’est un décret du régime Ekang qui a nommé le chef, il se rebiffe en disant que le décret peut être rapporté par un coup de crayon. On nous embarque ainsi dans de véritables querelles de chiffonniers au détriment de nos problèmes de développement, relégués au second plan.

Gazeti-237.com

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