Nouveau rebondissement dans l’affaire LYDIENNE TABA.
Le chef du village de cette jeune femme de 23 ans, morte dans la chambre du sous-préfet de LOUKOUNDJE a piqué une crise de colère samedi aux obsèques de la défunte.
Prenant la parole à la cérémonie à Lobethal MOUANKO dans la Sanaga maritime, le chef traditionnel a réfuté la thèse d’un décès par accident. « … Il a tué notre fille…Et à ce jour où nous mettons notre fille sous terre, il est encore sous-préfet de Loukoundje. … Allez leur dire que cela a ajouté de la peine à nos cœurs ».
Ainsi s’est exprimé Sa majesté BEBEY NKOMBA s’adressant au préfet du département de l’Océan Antoine BISSAGA présent à la cérémonie.
La levée du corps de la jeune étudiante avait déjà été marquée vendredi par une forte mobilisation des forces de maintien de l’ordre à la morgue de l’hôpital départemental de Kribi. La famille a saisi un collectif d’avocats pour une plainte devant les tribunaux
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