Installé à la cabine des engins, le MINHDU a procédé au lancement officiel des travaux de voiries structurantes qui connectent Batouri et Ngaoundere dans le réseau des villes du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résiliente.
En effectuant cette descente, à Batouri le 11 Avril et à Ngaoundere le 12 avril 2022, Célestine Ketcha Courtès voulait non seulement, s’assurer de la mobilisation effective des entreprises et des cabinets en charge du suivi, mais aussi à inspecter le travail déjà effectué tout en se faisant une idée fixe sur le respect des cahiers de charges. Le ministre de l’habitat et du développement urbain en a profité pour lever les blocages et difficultés pouvant freiner les travaux, en y apportant chaque fois des solutions, qui permettront aux populations de bénéficier dans les meilleurs délais de ce don du chef de l’État.
Il s’agit en effet, des travaux issus du projet de développement des villes inclusives et résilientes dont l’enveloppement budgétaire allouée au Cameroun par la Banque Mondiale est de 160 millions de dollars, soit un peu plus de 92 milliards FCFA. Outre Batouri et Ngaoundéré, le projet englobe les villes de Yaoundé 7eme, Douala 5eme, Kumba, Kousserie, et Maroua. Il s’inscrit entièrement en droite ligne de la volonté du chef de l’Etat à développer également les villes secondaires Camerounaises.
Un devoir bien accompli
Le Chef de l’État S.E. Paul Biya a instruit au ministère de l’habitat et du développement urbain d’améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans des zones urbaines, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et, accroître la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles. « Il s’agit d’un programme de développement durable, qui, comme le veut le Chef de l’État, facilite l’appui à la décentralisation, l’aménagement des quartiers précaires (bidonvilles), le renforcement de la résilience des villes face aux crises et catastrophes, le renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs urbains dont en particulier les élus locaux pour une gestion plus rigoureuse, plus inclusive et plus responsable des villes »a précisé le Mindhu .
L’occasion a été saisie pour inviter les autorités administratives, les entreprises et les populations, à jouer chacun sa partition, pour que les retards déjà enregistrés soient rattrapés. Célestine Ketcha Courtès a par ailleurs, exigé des contrôles permanents, le strict respect de la qualité du matériel utilisé, et le respect rigoureux des exigences du cahier de charge.
Un projet maturé
Le Projet de Développement des Villes Inclusives et résilientes dans lequel s’inscrivent Batouri et Ngaoundere, vise deux composantes importantes axées sur l’inclusion économique, des jeunes, en particulier des femmes, notamment à travers la mise à niveau des collectivités territoriales décentralisées.
La première concerne la gestion urbaine plus inclusive et résiliente, et la deuxième va encourager l’engagement accru des citoyens et d’autre part l’amélioration des outils de planification urbaine et de gestion foncière au niveau du Minhdu et MINDCAF pour des villes plus inclusives.
L’amélioration des conditions de vie, résultant d’un meilleur accès aux infrastructures et aux services urbains, de l’amélioration de la connectivité avec la ville, ainsi que du renforcement de l’organisation communautaire et de la capacité des populations bénéficiaires est le but principal que vise la mise en œuvre de ce projet. Il est à noter que les blocages levés par le ministre pour les travaux de Batouri et Ngaoundere seront selon les entreprises un véritable catalyseur pour l’accélération des travaux.
Oscar Abessolo
