En compagnie de l’édile de la ville et du maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 7, le préfet du Mfoundi, a effectué une descente visant à surseoir les querelles de terrains, existant entre l’Etat, la Communauté Urbaine, la mairie de Nkolbisson, les riverains et l’institut des recherches Agricole pour le Développement.
Effectuée le 02 mars 2022, cette descente avait pour principal objectif de clarifier la situation des deux sites qui font l’objet d’une DUP en demandant aux populations d’arrêter l’occupation illégale du domaine privé de l’Etat. Elle visait également, à inviter les populations à s’approprier la répartition du terrain telle qu’effectuée par le Président de la République, à la suite des multiples requêtes lancées par les différents partis engagés dans ce litige. La dite répartition fait état de 15 hectares pour la commune d’arrondissement de Yaoundé 7, 35 hectares pour la Communauté urbaine et 100 hectares chacun pour l’Etat du Cameroun, l’IRAD et les populations riveraines.
Si cette répartition paraît fluide, il convient de noter que l’occupation de la parcelle réservée à la population, continue d’inquiéter tant celle actuellement occupée est largement au déçu des 100 hectares. Face à une telle situation, Emmanuel Djikdents’est voulu décisif et injonctif. Il a instruit l’arrêt de tous les travaux de constructions en cours, la proscription de toutes ventes de terrains dans les sites concernés et l’appropriation des titres fonciers aux population, qu’il invite par ailleurs à faire un examen de conscience en adoptant une autodiscipline qui, permettra aux différentes enquêtes et procédures engagées de pouvoir donner leurs verdicts.
Pour un déroulement parfait de ces opérations, le maire de la Ville de Yaoundé Luc Messi Atangana et Augustin Tamba maire de Yaoundé 7 ont été chargés de régler les problèmes d’urbanisme pour que tout se passe dans l’ordre et la discipline afin que nous ayons une cité où il fait bon vivre.
Pour rappel, une grande partie du terrain querellé avait été octroyé à l’IRAD à l’époque par un décret d’utilité publique. Aujourd’hui rattrapé par la ville, le site est plus que jamais discutable.
Oscar Abessolo