Les contours de cette entente viennent d’être examinés au cours d’une audience que vient d’accorder, le ministre de la Fonction publique, Joseph Le au haut-commissaire du Gabon au Cameroun au Tchad et en RCA.
Le 09 novembre dernier, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative recevait en audience, Paul Patrick Biffot, le haut-commissaire du Gabon au Cameroun au Tchad et en RCA. Au sortir de l’entretien, sollicitée par la partie gabonaise, le ministre plénipotentiaire face à la presse s’est tout d’abord dit heureux d’avoir été honoré par le membre du gouvernement camerounais avant de décliner le contenu des échanges entre les deux parties.
C’est ainsi qu’on a appris qu’il a été question d’une visite de courtoisie. Mais également de travail dont l’objectif était d’aboutir dans les prochains jours à la signature d’une convention entre l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature(ENAM), l’Ecole d’administration ainsi que l’Ecole de magistrature du Gabon, car en effet, des fonctionnaires gabonais sont envoyés chaque année par leurs administrations respectives pour se faire perfectionner à l’ENAM. Et, des étudiants gabonais présentent également depuis un certain temps le concours de l’ENAM. Tous ceci en l’absence d’une véritable convention entre les deux pays, pourtant nécessaire. D’où la présence du doyen du corps diplomatique au Cameroun au ministère en charge de la fonction publique, tutelle de l’ENAM. « La séance de travail que j’ai eu avec le ministre visait à examiner les contours de la mise en place de cette convention entre les différentes écoles des deux pays », a précisé Paul Patrick Biffot.
Par ailleurs, au cours du tête à tête entre les deux personnalités, le problème de la délivrance des attestations a également été évoqué. L’ENAM ne délivrant que des attestations, la partie gabonaise a sollicité que cette école délivre des diplômes à ses ressortissants au terme de leur formation car, la fonction publique du Gabon ne recrute pas les détenteurs des attestations de réussite, mais uniquement ceux ayant les diplômes. Une situation qui n’est grave pour les fonctionnaires parce qu’à la fin de leur perfectionnement au pays des Lions indomptables, ils rejoignent leurs administrations respectives, mais qui cause néanmoins d’énormes tords aux étudiants gabonais formés à l’ENAM car a rappelé Paul Patrick Biffot « on ne peut pas envisager un recrutement à la fonction publique du Gabon sur la base d’une attestation ».
La rencontre qui vient de se tenir entre le ministre camerounais et le diplomate gabonais qui vient de se tenir entend alors faire avancer les choses par la signature dans les jours à venir d’un partenariat d’entente entre les différentes écoles.
O.A
